- Bastogne ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Fauvillers ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Habay ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Léglise ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Martelange ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Neufchâteau ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Vaux-sur-Sûre ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
Un territoire, des paysages
Nos paysages, une diversité à maintenir et gérer
Le Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier s’étend sur une superficie d’environ 80.000 ha. Territoire rural –l’agriculture et la forêt occupent chacun 45 % du territoire, reconnu entre autres pour la qualité écologique de ses zones humides et pour le massif de la Forêt d’Anlier, il se caractérise par la diversité et la qualité de ses paysages.
Quatre territoires paysagers y ont été définis.

- Haut plateau de l’Ardenne centrale
- Creusements de la Haute-Sûre
- Bordure méridionale du plateau ardennais
- Dépression de la Semois
Le Haut-Plateau de l’Ardenne centrale
Le Haut-Plateau de l’Ardenne centrale concerne une superficie importante du territoire du Parc. Il s’étend sur la presque totalité des communes de Bastogne, Neufchâteau, Vaux-sur-Sûre et une partie de la commune de Léglise. Ces paysages correspondent à une image généralement admise de l’Ardenne.
Le relief est assez calme, légèrement vallonné. Le paysage peut être observé facilement notamment depuis le sommet des collines, des ouvertures visuelles particulièrement intéressantes.

Le paysage, très ouvert, est surtout occupé par des prairies et des prés de fauche. Des massifs boisés, fort fragmentés, essentiellement des blocs de résineux aux lignes dures, apportent du volume. Ces massifs sont fréquemment localisés sur les versants ou le plateau. Les noyaux d’habitat sont soulignés par leur couronne verte, essentiellement composée de feuillus. Des alignements de feuillus révèlent également parfois la présence d’un cours d’eau. Des haies subsistent partiellement le long des prairies ainsi que des arbres isolés. Cette végétation crée de la diversité et du rythme dans le paysage, elle accroche le regard.
En dehors des villes de Bastogne et Neufchâteau, l’habitat est groupé en villages et hameaux relativement lâches. Leur implantation sur le versant ou en tête de vallée ainsi que leur couronne arborée les rendent discrets dans le paysage.
Par endroits, le paysage présente des caractéristiques particulières. C’est le cas du paysage autour de Rachamps où un bocage a été reconstitué ; du paysage dans la vallée de la Wiltz, plus accidenté ; du paysage autour des villes de Neufchâteau et Bastogne ; du paysage marqué par la présence de plantations de sapins de Noël.

Creusements de la Haute-Sûre
La Haute-Sûre constitue un élément naturel fortement identitaire. Le territoire des creusements de la Haute-Sûre concerne partiellement les communes de Bastogne, Vaux-sur-Sûre, Léglise, Martelange et la commune de Fauvillers.
La Haute-Sûre et ses affluents incisent le plateau ardennais créant une succession de vallées délimitées par des versants plus ou moins pentus. D’une trentaine de mètres aux environs de Winville, la dénivellation dépasse 100 mètres le long de la frontière grand-ducale.
Cette soudaine inclinaison donne du dynamisme au paysage et les possibilités d’observer le paysage sont différentes selon qu’on se trouve dans le fond de la vallée ou sur un sommet ou en fonction de la présence de boisements qui limitent la vue. Depuis les sommets ou les voiries créées à flancs de vallée, le spectateur a une vue parfois plongeante sur la Sûre et les prairies ou zones humides qui la bordent. La présence de l’eau est clairement décelable.
Le paysage est partagé entre les prairies et les espaces boisés, plus nombreux que sur le plateau herbager. Il est rare de trouver un espace sans arbre ou arbuste. Ces végétaux sont présents en quantité importante. Les résineux sont majoritaires. Ils occupent souvent les versants pentus. Leur forme très régulière souligne le relief. Les feuillus apportent des nuances au paysage. Des traces des chênaies sur les versants de la Sûre frontalière subsistent encore en plusieurs endroits. Enfin, le tracé d’un cours d’eau peut être révélé par la végétation rivulaire.
L’habitat, regroupé en villages et hameaux lâches se situe, à une exception près, dans les vallées. Ils sont parfois révélés par une vue plongeante depuis le sommet d’une vallée.
Le paysage prend des caractéristiques particulières à la frontière grand-ducale, là où la Sûre est transfrontalière : on y observe des dénivelés de 100 mètres et plus.
Bordure forestière du plateau ardennais – la Forêt d’Anlier
La forêt d’Anlier constitue également un élément très identitaire sur le territoire du Parc. Le territoire forestier concerne les communes de Léglise, Habay, Martelange et Fauvillers.
La Rulles et ses affluents incisent la bordure du plateau ardennais, créant un relief mouvementé.

Le plateau est recouvert par plusieurs massifs forestiers (forêt de Rulles, forêt d’Anlier et forêt de Chenel) composés essentiellement de feuillus –une hêtraie, avec des résineux en lisière, à proximité des cours d’eau, sur certains versants pentus voire en îlots isolés. Etant donné leur forme, leur couleur et leur port, ceux-ci ont un impact paysager non négligeable. Néanmoins, le mélange de différentes essences contribue à apporter de la diversité. Seule l’autoroute E411 crée une rupture dans le couvert, uniquement visible dans son axe.
À l’intérieur du massif, le paysage présente donc un caractère très fermé. Depuis la clairière dans laquelle se regroupe l’habitat, constitué de 4 villages, les vues sont assez courtes et limitées par les lisières. Cependant, depuis certains endroits, il est possible d’observer l’étendue de la forêt. Les villages sont entourés de pâtures et de prés de fauche.
Ces forêts remarquables présentent un intérêt écologique indéniable.

Dépression de la Semois
Ce territoire paysager concerne le sud de la commune de Habay.
Une fois passé le plateau ardennais, le paysage s’ouvre sur une plaine essentiellement occupée par des prairies et des prés de fauche. La végétation, sous forme de bosquet, de haies, d’alignement d’arbres ou d’arbre isolé, contribue à structurer le paysage, à apporter du volume et à accrocher le regard. L’altitude diminue progressivement depuis le plateau ardennais, le relief est calme et vallonné. La Rulles et ses affluents s’écoulent dans des vallées peu encaissées. Depuis certains points situés sur les sommets des vallées, le promeneur bénéficie de vues longues, que ce soit sur la forêt d’Anlier ou sur la Lorraine.
Les noyaux d’habitat se situent essentiellement le long de la Rulles. Ils sont entourés d’une couronne verte. L’habitat traditionnel est caractérisé par un habitat mitoyen groupé le long des rues (village-rue). Quelques fermes isolées peuvent être rencontrées, témoins de la proximité et de l’influence de l’Ardenne.
- Bastogne ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Fauvillers ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Habay ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Léglise ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Martelange ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Neufchâteau ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
- Vaux-sur-Sûre ©Annick BURNOTTE – PNHSFA
Un territoire, des paysages
Nos paysages, une diversité à maintenir et gérer
Quatre territoires paysagers y ont été définis.

- Haut plateau de l’Ardenne centrale
- Creusements de la Haute-Sûre
- Bordure méridionale du plateau ardennais
- Dépression de la Semois
Le Haut-Plateau de l’Ardenne centrale

Le Haut-Plateau de l’Ardenne centrale concerne une superficie importante du territoire du Parc. Il s’étend sur la presque totalité des communes de Bastogne, Neufchâteau, Vaux-sur-Sûre et une partie de la commune de Léglise. Ces paysages correspondent à une image généralement admise de l’Ardenne.
Le relief est assez calme, légèrement vallonné. Le paysage peut être observé facilement notamment depuis le sommet des collines, des ouvertures visuelles particulièrement intéressantes.
Le paysage, très ouvert, est surtout occupé par des prairies et des prés de fauche. Des massifs boisés, fort fragmentés, essentiellement des blocs de résineux aux lignes dures, apportent du volume. Ces massifs sont fréquemment localisés sur les versants ou le plateau. Les noyaux d’habitat sont soulignés par leur couronne verte, essentiellement composée de feuillus. Des alignements de feuillus révèlent également parfois la présence d’un cours d’eau. Des haies subsistent partiellement le long des prairies ainsi que des arbres isolés. Cette végétation crée de la diversité et du rythme dans le paysage, elle accroche le regard.
En dehors des villes de Bastogne et Neufchâteau, l’habitat est groupé en villages et hameaux relativement lâches. Leur implantation sur le versant ou en tête de vallée ainsi que leur couronne arborée les rendent discrets dans le paysage.
Par endroits, le paysage présente des caractéristiques particulières. C’est le cas du paysage autour de Rachamps où un bocage a été reconstitué ; du paysage dans la vallée de la Wiltz, plus accidenté ; du paysage autour des villes de Neufchâteau et Bastogne ; du paysage marqué par la présence de plantations de sapins de Noël.
Creusements de la Haute-Sûre

La Haute-Sûre constitue un élément naturel fortement identitaire. Le territoire des creusements de la Haute-Sûre concerne partiellement les communes de Bastogne, Vaux-sur-Sûre, Léglise, Martelange et la commune de Fauvillers.
La Haute-Sûre et ses affluents incisent le plateau ardennais créant une succession de vallées délimitées par des versants plus ou moins pentus. D’une trentaine de mètres aux environs de Winville, la dénivellation dépasse 100 mètres le long de la frontière grand-ducale. Cette soudaine inclinaison donne du dynamisme au paysage et les possibilités d’observer le paysage sont différentes selon qu’on se trouve dans le fond de la vallée ou sur un sommet ou en fonction de la présence de boisements qui limitent la vue. Depuis les sommets ou les voiries créées à flancs de vallée, le spectateur a une vue parfois plongeante sur la Sûre et les prairies ou zones humides qui la bordent. La présence de l’eau est clairement décelable.
Le paysage est partagé entre les prairies et les espaces boisés, plus nombreux que sur le plateau herbager. Il est rare de trouver un espace sans arbre ou arbuste. Ces végétaux sont présents en quantité importante. Les résineux sont majoritaires. Ils occupent souvent les versants pentus. Leur forme très régulière souligne le relief. Les feuillus apportent des nuances au paysage. Des traces des chênaies sur les versants de la Sûre frontalière subsistent encore en plusieurs endroits. Enfin, le tracé d’un cours d’eau peut être révélé par la végétation rivulaire.
L’habitat, regroupé en villages et hameaux lâches se situe, à une exception près, dans les vallées. Ils sont parfois révélés par une vue plongeante depuis le sommet d’une vallée.
Le paysage prend des caractéristiques particulières à la frontière grand-ducale, là où la Sûre est transfrontalière : on y observe des dénivelés de 100 mètres et plus.
Bordure forestière du plateau ardennais – la Forêt d’Anlier

Dépression de la Semois

Ce territoire paysager concerne le sud de la commune de Habay.
Une fois passé le plateau ardennais, le paysage s’ouvre sur une plaine essentiellement occupée par des prairies et des prés de fauche. La végétation, sous forme de bosquet, de haies, d’alignement d’arbres ou d’arbre isolé, contribue à structurer le paysage, à apporter du volume et à accrocher le regard. L’altitude diminue progressivement depuis le plateau ardennais, le relief est calme et vallonné. La Rulles et ses affluents s’écoulent dans des vallées peu encaissées. Depuis certains points situés sur les sommets des vallées, le promeneur bénéficie de vues longues, que ce soit sur la forêt d’Anlier ou sur la Lorraine.
Les noyaux d’habitat se situent essentiellement le long de la Rulles. Ils sont entourés d’une couronne verte. L’habitat traditionnel est caractérisé par un habitat mitoyen groupé le long des rues (village-rue). Quelques fermes isolées peuvent être rencontrées, témoins de la proximité et de l’influence de l’Ardenne.