- Polissoir ©Luc PIERRARD
- Ancien Lavoir ©Virginie TOUCHEQUE
- Murs en pierre sèche à Habay-la-Neuve ©Thomas MEUNIER
- Réponse ©Marie HOTTOIS
- Lavoir à Rachamps ©Thomas MEUNIER
- Char Sherman à Bastogne ©Virginie TOUCHEQUE
- Quiétude ©Luc PIERRARD
Murs en pierre sèche en Grande région
Un patrimoine à haute valeur culturelle, naturelle et paysagère
Technique utilisée depuis les temps les plus anciens, la technique de la pierre sèche consiste en l’assemblage, sans mortier ni liant, de pierres non taillées – ou à peine retouchées- issues des terrains agricoles. Tout l’art du murailleur consiste donc à bien caler chacune des pierres pour en faire un mur stable et résistant : un mur-poids.
Outre leurs aspects patrimoniaux, les murs en pierre sèche permettent également à toute une biodiversité de se développer en servant de « corridors écologiques », c’est pourquoi ils s’intègrent également dans une logique d’écoconstruction.
Ce projet, mené d’octobre 2016 à juin 2022, visait donc à dresser un état des lieux de ce patrimoine discret, de le remettre en valeur et de l’intégrer dans une logique d’économie durable et locale.
Nos publications
Les publications ci-dessous sont gratuites et toutes disponibles en version imprimée à la Maison du Parc, dans la limite des stocks. Certaines sont également téléchargeables en PDF.
- Entretenir un mur en pierre sèche- conseils pratiques
- Choisir les pierres pour un mur en pierre sèche – composition du mur et modules
- Le Petit Loutron n° 48 (2018)
- À la découverte de la pierre sèche en Grande Région. 30 sites “coups de cœur”. (pdf corrigé en attente)
L’ouvrage reprenant les techniques de construction est payant, vous pouvez le commander en téléchargeant le bon de commande ci-dessous.
Une technique ancestrale, pleine d’avenir !
Utilisée dans nos régions dès le 4ème millénaire avant J-C, elle répond toujours à des enjeux actuels et combine plusieurs avantages :
- Souple, elle s’adapte aux mouvements du sol induits par les cycle de gel et dégel
- Drainante lorsqu’elle est utilisée en soutènement, elle ralenti et réparti l’eau issues de fortes pluies, de la fonte des neiges etc.

Technique ancestrale, certes, mais qui a perduré bon gré, mal gré et qui revient au goût du jour. C’est que ces avantages techniques, combinés aux avantages écologiques, esthétiques et à la durabilité des ouvrages ont tout pour plaire !
Depuis mai 2020, les “Savoirs et savoir-faire de la construction en pierre sèche” est inscrit sur la Liste du patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Un élément du maillage écologique
Véritable “corridor écologique” lorsque le linéaire est important, soit des zones de passage fonctionnelles entre plusieurs espaces naturels pour une faune inféodée à un même milieu, les murs en pierre sèche abritent également une flore variée.
C’est d’ailleurs grâce à elle que l’observation du ‘cycle de vie du mur’ est établie :
- Les premières espèces, dites pionnières, profitent des dépôts de poussières pour s’installer. Algues, lichens et bryophytes (mousses) sont donc les premières à s’implanter (stade 1) et permettront alors
- Aux angiospermes (plantes à fleurs, graminées…) et aux fougères de s’y développer (stade 2).
- Viendront ensuite les plantes dites « ligneuses », soit arbres, arbustes et arbrisseaux (stade 3).
En parallèle de ce développement floristique, les murs en pierre sèche deviennent également des lieux de refuge, d’habitat et de reproduction pour de nombreuses espèces. L’absence de mortier est d’ailleurs un atout pour ces différents groupes : construit à sec, un mur peut atteindre jusqu’à 25 voire 30% de vide… soit autant de cavités qui pourront être valorisées par des individus.
Quelles espèces y retrouve-t-on ?

C’est une vaste question… À chaque mur, ses habitants !
L’ensoleillement, la température et l’humidité, de même que les caractéristiques liées aux pierres utilisées (majoritairement du schiste dans notre région) seront des facteurs déterminants dans l’implantation d’une espèce ou d’une autre, en particulier pour la flore.
Mais d’autres facteurs externes doivent être pris en compte pour mieux comprendre l’établissement des espèces : l’environnement direct du mur, mais également le ou les milieux dans le(s)quel(s) il s’inscrit.
Un marqueur du paysage
La pierre sèche fait partie intégrante de nos paysages : qu’ils soient urbains, ripariens ou encore pastoraux. Construits avec des pierres d’extraction locales, ils s’intègrent dans le patrimoine bâti de nos villages et leurs environs.
Vous les retrouverez sous diverses fonctions :
- Ils soutiennent des terrasses, unique ou successives et parfois sur des hauteurs impressionnantes, mais également des voiries et des chemins ou encore des berges de cours d’eau
- Ils délimitent des parcelles, qu’elles soient destinées à devenir jardin ou pâturage… dans ce cas, elles jouent également le rôle de clôture

Mais la pierre sèche ne s’utilise pas que sous forme de mur, vous la retrouverez ponctuellement autour d’un puits, d’un escalier, d’une calade…
Aujourd’hui, elle sert même à construire des œuvres d’art, dans le concept du Land-Art. Un des exemples les plus connus est le Refuge d’Art par le murailleur Andy Goldworthy.
- Murs en pierre sèche à Habay-la-Neuve ©Thomas MEUNIER
- Ancien Lavoir ©Virginie TOUCHEQUE
- Quiétude ©Luc PIERRARD
- Char Sherman à Bastogne ©Virginie TOUCHEQUE
- Lavoir à Rachamps ©Thomas MEUNIER
- Polissoir ©Luc PIERRARD
- Réponse ©Marie HOTTOIS
Murs en pierre sèche en Grande Région
Un patrimoine à haute valeur culturelle, naturelle et paysagère
Technique utilisée depuis les temps les plus anciens, la technique de la pierre sèche consiste en l’assemblage, sans mortier ni liant, de pierres non taillées – ou à peine retouchées- issues des terrains agricoles. Tout l’art du murailleur consiste donc à bien caler chacune des pierres pour en faire un mur stable et résistant : un mur-poids.
Outre leurs aspects patrimoniaux, les murs en pierre sèche permettent également à toute une biodiversité de se développer en servant de « corridors écologiques », c’est pourquoi ils s’intègrent également dans une logique d’écoconstruction.
Ce projet, mené d’octobre 2016 à juin 2022, visait donc à dresser un état des lieux de ce patrimoine discret, de le remettre en valeur et de l’intégrer dans une logique d’économie durable et locale.
Nos publications
Les publications ci-dessous sont gratuites et toutes disponibles en version imprimée à la Maison du Parc, dans la limite des stocks. Certaines sont également téléchargeables en PDF.
- Entretenir un mur en pierre sèche- conseils pratiques
- Choisir les pierres pour un mur en pierre sèche – composition du mur et modules
- Le Petit Loutron n° 48 (2018)
- À la découverte de la pierre sèche en Grande Région. 30 sites “coups de cœur”. (pdf corrigé en attente)
L’ouvrage reprenant les techniques de construction est payant, vous pouvez le commander en téléchargeant le bon de commande ci-dessous.
Une technique ancestrale, pleine d’avenir !

Utilisée dans nos régions dès le 4ème millénaire avant J-C, elle répond toujours à des enjeux actuels et combine plusieurs avantages :
- Souple, elle s’adapte aux mouvements du sol induits par les cycle de gel et dégel
- Drainante lorsqu’elle est utilisée en soutènement, elle ralenti et réparti l’eau issues de fortes pluies, de la fonte des neiges etc.
Technique ancestrale, certes, mais qui a perduré bon gré, mal gré et qui revient au goût du jour. C’est que ces avantages techniques, combinés aux avantages écologiques, esthétiques et à la durabilité des ouvrages ont tout pour plaire !
Depuis mai 2020, les “Savoirs et savoir-faire de la construction en pierre sèche” est inscrit sur la Liste du patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Un élément du maillage écologique

Véritable “corridor écologique” lorsque le linéaire est important, soit des zones de passage fonctionnelles entre plusieurs espaces naturels pour une faune inféodée à un même milieu, les murs en pierre sèche abritent également une flore variée.
C’est d’ailleurs grâce à elle que l’observation du ‘cycle de vie du mur’ est établie :
- Les premières espèces, dites pionnières, profitent des dépôts de poussières pour s’installer. Algues, lichens et bryophytes (mousses) sont donc les premières à s’implanter (stade 1) et permettront alors
- Aux angiospermes (plantes à fleurs, graminées…) et aux fougères de s’y développer (stade 2).
- Viendront ensuite les plantes dites « ligneuses », soit arbres, arbustes et arbrisseaux (stade 3).
En parallèle de ce développement floristique, les murs en pierre sèche deviennent également des lieux de refuge, d’habitat et de reproduction pour de nombreuses espèces. L’absence de mortier est d’ailleurs un atout pour ces différents groupes : construit à sec, un mur peut atteindre jusqu’à 25 voire 30% de vide… soit autant de cavités qui pourront être valorisées par des individus.
Quelles espèces y retrouve-t-on ?

C’est une vaste question… À chaque mur, ses habitants !
L’ensoleillement, la température et l’humidité, de même que les caractéristiques liées aux pierres utilisées (majoritairement du schiste dans notre région) seront des facteurs déterminants dans l’implantation d’une espèce ou d’une autre, en particulier pour la flore.
Mais d’autres facteurs externes doivent être pris en compte pour mieux comprendre l’établissement des espèces : l’environnement direct du mur, mais également le ou les milieux dans le(s)quel(s) il s’inscrit.
Un marqueur du paysage

La pierre sèche fait partie intégrante de nos paysages : qu’ils soient urbains, ripariens ou encore pastoraux. Construits avec des pierres d’extraction locales, ils s’intègrent dans le patrimoine bâti de nos villages et leurs environs.
Vous les retrouverez sous diverses fonctions :
- Ils soutiennent des terrasses, unique ou successives et parfois sur des hauteurs impressionnantes, mais également des voiries et des chemins ou encore des berges de cours d’eau
- Ils délimitent des parcelles, qu’elles soient destinées à devenir jardin ou pâturage… dans ce cas, elles jouent également le rôle de clôture
Mais la pierre sèche ne s’utilise pas que sous forme de mur, vous la retrouverez ponctuellement autour d’un puits, d’un escalier, d’une calade…
Aujourd’hui, elle sert même à construire des œuvres d’art, dans le concept du Land-Art. Un des exemples les plus connus est le Refuge d’Art par le murailleur Andy Goldworthy.