La Sûre avant renaturation ©PNHSFA
Préserver les cours d’eau
Sur tout son territoire, le Parc naturel est sillonné par de vastes réseaux de cours d’eaux qui, au fil des ans, ont façonné son paysage. En tant que ressource en eau potabilisable et zone humide reconnue d’importance mondiale (Convention de Ramsar), le bassin transfrontalier de la Haute-Sûre porte une responsabilité majeure en matière de gestion de l’eau. Au sud du territoire, les cours d’eau de la forêt d’Anlier abritent les dernières populations de moules perlières de Belgique.
Pour en savoir plus
Restauration de la continuité écologique
La continuité écologique, c’est la libre circulation des poissons ET des sédiments. Il n’y a pas que l’eau qui coule dans une rivière : les cailloux aussi transitent vers l’aval. Ainsi, ils reconstituent le lit et protègent les berges. Les poissons, eux, ont besoin de voyager dans la rivière pour grandir ou se reproduire. Lorsqu’un obstacle est installé, les poissons et les cailloux sont bloqués… En déficit de galets à transporter, la rivière érode ses berges et creuse son lit. A partir de 20 cm de hauteur, un obstacle devient infranchissable par la plupart des espèces de poissons. Pourtant des solutions existent… Le Parc travaille à la restauration de la continuité écologique de son réseau hydrographique de manière à effacer les obstacles identifiés comme prioritaires (en termes de linéaire déconnecté, potentiel d’accueil amont, zone à moule perlière…).
Quelques exemples en images
Dérasement d’un ancien seuil sur la Sûre
Reconnexion en têtes de bassin
Passe à poissons en enrochements sur la Strange
Restauration hydromorphologique
Certains tronçons de cours d’eau ont subi des rectifications de tracé, des curages répétitifs, voire par endroit une canalisation complète afin de maximiser la surface exploitable et favoriser l’évacuation rapide des eaux vers l’aval. Il en résulte toute une série de déséquilibres : perte d’habitat pour la faune et la flore (dont habitats et espèces d’intérêt communautaire), diminution des capacités d’autoépuration, perte de la résilience aux inondations et aux sécheresses, envasement et colmatage des fonds, déconnexion avec la nappe d’accompagnement…
Les conséquences de ces travaux vont bien au-delà de l’aspect visuel perceptible dans le paysage : c’est tout le fonctionnement du cours d’eau qui était endommagé.
C’est pourquoi le Parc naturel travaille à la préservation et à la restauration de la qualité physique des cours d’eau. Des tronçons de rivière anciennement rectifiés ou canalisés sont renaturés (remise à ciel ouvert, reméandrage…). Des gués forestiers problématiques sont aménagés.
Quelques images de la renaturation de la Sûre à Volaiville
Travaux de renaturation
Après la renaturation
Contrat de Rivière Moselle
Le Contrat de rivière Moselle est l’un des 14 Contrats de Rivière de Wallonie. Existantes depuis 2008 dans le cadre de projets Interreg, les 3 antennes (Our, Attert et Haute-Sûre) se sont regroupées en 2014 pour constituer l’ASBL Contrat de Rivière Moselle. Actif sur les bassins versants de l’Our, de l’Attert et de la Haute-Sûre, le contrat de rivière Moselle unit tous les utilisateurs des cours d’eau qui influencent la qualité de l’eau et de l’habitat « rivière » de manière directe ou indirecte. L’objectif est d’établir une collaboration entre tous les acteurs afin de décrire et de résoudre les problèmes soulevés.
La Sûre avant renaturation ©PNHSFA
Préserver les cours d’eau
Sur tout son territoire, le Parc naturel est sillonné par de vastes réseaux de cours d’eaux qui, au fil des ans, ont façonné son paysage. En tant que ressource en eau potabilisable et zone humide reconnue d’importance mondiale (Convention de Ramsar), le bassin transfrontalier de la Haute-Sûre porte une responsabilité majeure en matière de gestion de l’eau. Au sud du territoire, les cours d’eau de la forêt d’Anlier abritent les dernières populations de moules perlières de Belgique.
Pour en savoir plus
Restauration de la continuité écologique
Quelques exemples en images
Dérasement d’un ancien seuil sur la Sûre
Reconnexion en têtes de bassin
Passe à poissons en enrochements sur la Strange
La continuité écologique, c’est la libre circulation des poissons ET des sédiments. Il n’y a pas que l’eau qui coule dans une rivière : les cailloux aussi transitent vers l’aval. Ainsi, ils reconstituent le lit et protègent les berges. Les poissons, eux, ont besoin de voyager dans la rivière pour grandir ou se reproduire. Lorsqu’un obstacle est installé, les poissons et les cailloux sont bloqués… En déficit de galets à transporter, la rivière érode ses berges et creuse son lit. A partir de 20 cm de hauteur, un obstacle devient infranchissable par la plupart des espèces de poissons. Pourtant des solutions existent… Le Parc travaille à la restauration de la continuité écologique de son réseau hydrographique de manière à effacer les obstacles identifiés comme prioritaires (en termes de linéaire déconnecté, potentiel d’accueil amont, zone à moule perlière…).
Restauration hydromorphologique
Certains tronçons de cours d’eau ont subi des rectifications de tracé, des curages répétitifs, voire par endroit une canalisation complète afin de maximiser la surface exploitable et favoriser l’évacuation rapide des eaux vers l’aval. Il en résulte toute une série de déséquilibres : perte d’habitat pour la faune et la flore (dont habitats et espèces d’intérêt communautaire), diminution des capacités d’autoépuration, perte de la résilience aux inondations et aux sécheresses, envasement et colmatage des fonds, déconnexion avec la nappe d’accompagnement… Les conséquences de ces travaux vont bien au-delà de l’aspect visuel perceptible dans le paysage : c’est tout le fonctionnement du cours d’eau qui était endommagé.
C’est pourquoi le Parc naturel travaille à la préservation et à la restauration de la qualité physique des cours d’eau. Des tronçons de rivière anciennement rectifiés ou canalisés sont renaturés (remise à ciel ouvert, reméandrage…). Des gués forestiers problématiques sont aménagés.
Quelques images de la renaturation de la Sûre à Volaiville
Travaux de renaturation
Après la renaturation
Contrat de Rivière Moselle
Le Contrat de rivière Moselle est l’un des 14 Contrats de Rivière de Wallonie. Existantes depuis 2008 dans le cadre de projets Interreg, les 3 antennes (Our, Attert et Haute-Sûre) se sont regroupées en 2014 pour constituer l’ASBL Contrat de Rivière Moselle. Actif sur les bassins versants de l’Our, de l’Attert et de la Haute-Sûre, le contrat de rivière Moselle unit tous les utilisateurs des cours d’eau qui influencent la qualité de l’eau et de l’habitat « rivière » de manière directe ou indirecte. L’objectif est d’établir une collaboration entre tous les acteurs afin de décrire et de résoudre les problèmes soulevés.