- Création de vergers ©PNHSFA
- Balsamine de l’Himalaya
- Création de verger ©PNHSFA
- Creusement de mares ©PNHSFA
- Raton laveur
- Creusement de mares ©PNHSFA
- Renouée du Japon
Améliorer le réseau écologique
Le réseau écologique est l’ensemble des habitats utilisés par les espèces végétales et animales pour accomplir leur cycle de vie. Ce concept théorique comprend trois zones :
Les zones centrales sont les zones les plus riches en biodiversité, où les espèces peuvent assurer le maximum des activités vitales de leur cycle de vie : alimentation, reproduction, repos, etc.
Les zones de liaison sont les zones permettant de connecter les zones centrales entre-elles. Elles sont utilisées par les espèces lors de la migration et la dispersion ; elles assurent ainsi la diversité génétique au sein des populations
Les zones de développement regroupent les milieux dont l’intérêt biologique est plus faible mais dont le potentiel peut être valorisé par une gestion adéquate. Dans ces zones, la conservation de la nature est compatible avec le développement d’activités économiques moyennant la mise en place de certaines mesures
Pour en savoir plus
- Quand on a planté, c’est là que tout commence – ASBL Centre de Michamps
- Tutoriel greffage – ASBL Centre de Michamps
- La permaculture – Nature Attitude
- Création et gestion d’un verger familial
- Subventions de la Région wallonne à la plantation de vergers
- Subventions de la Région wallonne à la plantation de haies
- Publications Natagriwal : restauration écologique
Création de mares
Vous cherchez un moyen pour attirer la nature dans votre propriété ? Creusez une mare !
La création d’une mare, qu’importe sa taille, est toujours bénéfique pour de nombreuses espèces. Des tritons, grenouilles, libellules et bien d’autres auront vite fait de la trouver et viendront s’y reproduire dès le printemps. Des oiseaux d’eau et des petits mammifères viendront s’y nourrir et s’y abreuver tout au long de l’année.

Pour qu’une mare fonctionne de manière optimale, il ne faut pas y introduire de poissons. Ils remuent le fond, troublent l’eau et dévorent les larves des espèces intéressantes qui s’y développent.
Il faut également être vigilant si l’on souhaite introduire des plantes aquatiques. Evitez les espèces exotiques, aussi belles soient-elles ! Beaucoup d’entre elles ont tendance à devenir envahissantes voire invasives et sont beaucoup moins intéressantes pour la petite faune.
Si vous n’introduisez rien dans votre mare, vous verrez tout de même rapidement des plantes s’y développer naturellement.
Les mares sont subsidiables à 100% en zone d’intérêt écologique (sites de grand intérêt biologique, structure écologique principale, Natura 2000). Si vous souhaitez en bénéficier, le Parc naturel peut vous encadrer gratuitement dans votre projet pour les obtenir. En 2022, le Parc naturel a accompagné une quinzaine de propriétaires dans la réalisation d’une cinquantaine de mares en terrains agricoles. Grandes de 85 à 750m², elles ont été subsidiées à 100%. La plupart d’entre elles ont été aménagées dans des zones favorables au triton crêté.
- La création d’une mare de ce genre nécessite l’obtention d’un permis d’urbanisme et la réalisation d’un inventaire biologique préalable afin d’éviter la destruction de sites d’intérêts écologiques.

Subventions à la plantation de haies
Envie de replanter une haie derrière chez vous ou dans un terrain agricole mais vous ne savez pas très bien comment vous y prendre ? Des aides existent au niveau de la Wallonie pour la plantation de haies composées d’au moins 3 essences indigènes !
Depuis une vingtaine d’années, le Parc naturel a apporté son aide à la plantation de 130.000 arbres soit environ 65km de nouvelles haies ; le Parc souhaite poursuivre cette action de restauration du réseau écologique.
La facture des arbres est prise en charge par vos soins et s’élève en moyenne à 3€/m pour une haie plantée en simple rang (2 plants/m). Le montant de la subvention du Département de la Nature et des Forêts (DNF) est fixe si vous réalisez la plantation vous-même (5€/m) et permet donc de financer le remplacement des arbres morts ou de mettre en place des systèmes de protection des plants.
Si la plantation est réalisée par une entreprise, le montant de la subvention est augmenté de 50% (mais plafonné à 80% du montant total de la facture HTVA).
Le formulaire de demande de subvention ainsi qu’une notice explicative sont disponibles sur le site du Service Public de Wallonie.
- Encadrement des projets de plantation de minimum 100m uniquement sur les communes du Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier.
Subventions à l’entretien des haies
En 2023, le Parc naturel a obtenu un subside pour encadrer et mutualiser l’entretien des haies agricoles sur les 7 communes du Parc naturel (projet Yesweplant, Ministre Tellier). L’objectif de ce projet est d’entretenir les haies de manière plus respectueuse en évitant l’utilisation de matériel tel que des broyeurs qui éclatent les branches de sections trop importantes et offrent des paysages apocalyptiques. Les branches coupées seront valorisées sous forme de copeaux (BRF) ou de bois de chauffage.
Le projet sera mené à partir de l’automne 2023 en collaboration avec les services communaux et permettra de financer à 50% le coût de l’entretien.

- Encadrement des projets d’entretien de minimum 100m uniquement dans les zones agricoles sur les communes du Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier.

Restauration de la ripisylve
Ripisylve !? Voici un mot bien particulier ! Qu’est-ce que c’est ?
On appelle ripisylve les arbres qui bordent un cours d’eau. Par leurs racines, ils offrent des caches qui seront utilisées par les poissons, renforcent les berges et les protègent contre l’érosion. Par leur ombrage, ils protègent les cours d’eau du réchauffement et limitent les pertes par évaporation.
Tout comme pour les plantations des haies, il existe des subsides pour financer l’achat des plants. Le Parc naturel peut vous aider à les obtenir, concevoir votre projet et dans certains cas organiser un chantier participatif pour vous aider à planter !
Étant donné la présence du castor le long des cours d’eau, il est utile de protéger une certaine partie des arbres et/ou de choisir les essences les moins appétentes (aubépine, aulne glutineux, viorne obier, etc.).
La facture des arbres est prise en charge par vos soins et s’élève en moyenne à 0.75€/m pour un taillis linéaire simple rang (1 plant/2m). Le montant de la subvention du DNF est fixe si vous réalisez la plantation vous-même (1.5€/m) et permet donc de financer le remplacement des arbres morts ou de mettre en place des systèmes de protection des plants. Si la plantation est réalisée par une entreprise, le montant de la subvention est augmenté de 50% (mais plafonné à 80% du montant total de la facture HTVA).
Le formulaire de demande de subvention ainsi qu’une notice explicative sont disponibles sur le site du Service Public de Wallonie.
- Encadrement des projets de plantation de minimum 100m uniquement sur les communes du Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier.
Création de vergers
Récolter et consommer ses fruits en Ardenne, c’est possible ! Pommes, poires, prunes, noix… des fruits sains et savoureux, vous pouvez en produire chez vous moyennant un choix de variétés adaptées au sol et au climat, en verger hautes tiges ou moyennes tiges, le tout cultivé sans traitement phytosanitaire.
Vous souhaitez en savoir plus sur le choix des variétés, sur les bons gestes pour planter un arbre fruitier ou les modes de protection contre les dégâts des animaux ? Alors téléchargez la brochure suivante.
Et pour en savoir plus sur les subventions de la Région wallonne à la plantation de vergers de minimum 15 arbres hautes tiges, consulter le formulaire de demande de subvention et la notice technique.


Gestion des espèces exotiques envahissantes
Mais pourquoi ces plantes sont-elles problématiques ?
Toutes les plantes exotiques ne sont pas classées comme EEE. Elles le sont lorsqu’elles ont un développement particulièrement prolifique et des capacités de dispersion si efficace qu’elles peuvent coloniser rapidement une large gamme de milieu. Elles prennent alors la place de notre flore indigène qui constitue une source de nourriture ou un support de ponte pour un large panel d’organismes vivants dont notamment les insectes. Parmi les EEE majoritairement présentes sur le territoire du Parc naturel, citons les renouées asiatiques, la balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera) ou encore la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum).
Qu’en est-il des EEE animales ?
Sur le territoire du Parc naturel, on retrouve deux espèces animales particulièrement problématiques : le raton laveur (Procyon lotor) et le rat musqué (Ondatra zibethicus).
Le premier est particulièrement nocif pour notre faune indigène et particulièrement les espèces sensibles. De par son comportement omnivore, ses capacités d’évoluer dans tous les types de milieux et sa rapide prolifération, il va impacter les différentes espèces faunistiques de chez nous. Par ailleurs, il est un réservoir de maladie pour notre faune locale, domestique et pour nous, les humains. C’est notamment le cas de la baylisascariose du raton laveur provoqué par un nématode (sorte de minuscule ver parasitaire) qui n’est pas nocive pour lui mais qui peut provoquer des dégâts irréversibles au niveau des muscles et du cerveau chez les hôtes intermédiaires que nous sommes au même titre que tous les autres animaux infectés.
- ATTENTION
Ne nourrissez jamais cet animal et prévenez votre agent DNF local si vous constatez qu’une famille s’est installée dans votre jardin. Les ratons sont connus pour s’introduire habilement dans les maisons et y occasionner des dégâts, notamment dans vos frigos grâce à ses petites mains agiles !
Le rat musqué est quant à lui problématique au niveau des cours d’eau où il creuse des galeries déstabilisant les berges et où il s’attaque à la végétation aquatique indigène qui disparaît alors rapidement.
- Création de vergers ©PNHSFA
- Balsamine de l’Himalaya
- Création de verger ©PNHSFA
- Creusement de mares ©PNHSFA
- Raton laveur
- Creusement de mares ©PNHSFA
- Renouée du Japon
Améliorer le réseau écologique
Le réseau écologique est l’ensemble des habitats utilisés par les espèces végétales et animales pour accomplir leur cycle de vie. Ce concept théorique comprend trois zones :
Les zones centrales sont les zones les plus riches en biodiversité, où les espèces peuvent assurer le maximum des activités vitales de leur cycle de vie : alimentation, reproduction, repos, etc. ;
Les zones de liaison sont les zones permettant de connecter les zones centrales entre-elles. Elles sont utilisées par les espèces lors de la migration et la dispersion ; elles assurent ainsi la diversité génétique au sein des populations ;
Les zones de développement regroupent les milieux dont l’intérêt biologique est plus faible mais dont le potentiel peut être valorisé par une gestion adéquate. Dans ces zones, la conservation de la nature est compatible avec le développement d’activités économiques moyennant la mise en place de certaines mesures.
Pour en savoir plus
- Quand on a planté, c’est là que tout commence – ASBL Centre de Michamps
- Tutoriel greffage – ASBL Centre de Michamps
- La permaculture – Nature Attitude
- Création et gestion d’un verger familial
- Subventions de la Région wallonne à la plantation de vergers
- Subventions de la Région wallonne à la plantation de haies
- Publications Natagriwal : restauration écologique
Création de mares

Vous cherchez un moyen pour attirer la nature dans votre propriété ? Creusez une mare !
La création d’une mare, qu’importe sa taille, est toujours bénéfique pour de nombreuses espèces. Des tritons, grenouilles, libellules et bien d’autres auront vite fait de la trouver et viendront s’y reproduire dès le printemps. Des oiseaux d’eau et des petits mammifères viendront s’y nourrir et s’y abreuver tout au long de l’année.
Pour qu’une mare fonctionne de manière optimale, il ne faut pas y introduire de poissons. Ils remuent le fond, troublent l’eau et dévorent les larves des espèces intéressantes qui s’y développent.
Il faut également être vigilant si l’on souhaite introduire des plantes aquatiques. Evitez les espèces exotiques, aussi belles soient-elles ! Beaucoup d’entre elles ont tendance à devenir envahissantes voire invasives et sont beaucoup moins intéressantes pour la petite faune.
Si vous n’introduisez rien dans votre mare, vous verrez tout de même rapidement des plantes s’y développer naturellement.
Les mares sont subsidiables à 100% en zone d’intérêt écologique (sites de grand intérêt biologique, structure écologique principale, Natura 2000). Si vous souhaitez en bénéficier, le Parc naturel peut vous encadrer gratuitement dans votre projet pour les obtenir. En 2022, le Parc naturel a accompagné une quinzaine de propriétaires dans la réalisation d’une cinquantaine de mares en terrains agricoles. Grandes de 85 à 750m², elles ont été subsidiées à 100%. La plupart d’entre elles ont été aménagées dans des zones favorables au triton crêté.
Contact : 063/45.74.77 ou contact@parcnaturel.be.
- La création d’une mare de ce genre nécessite l’obtention d’un permis d’urbanisme et la réalisation d’un inventaire biologique préalable afin d’éviter la destruction de sites d’intérêts écologiques.
Subventions à la plantation de haies

Envie de replanter une haie derrière chez vous ou dans un terrain agricole mais vous ne savez pas très bien comment vous y prendre ? Des aides existent au niveau de la Wallonie pour la plantation de haies composées d’au moins 3 essences indigènes !
Depuis une vingtaine d’années, le Parc naturel a apporté son aide à la plantation de 130.000 arbres soit environ 65km de nouvelles haies ; le Parc souhaite poursuivre cette action de restauration du réseau écologique.
Pour cela, nous vous proposons un encadrement afin de vous aider dans la préparation de votre projet de plantation (choix des essences, aide au remplissage du formulaire de subvention, réalisation de commandes groupées, etc.).
La facture des arbres est prise en charge par vos soins et s’élève en moyenne à 3€/m pour une haie plantée en simple rang (2 plants/m). Le montant de la subvention du Département de la Nature et des Forêts (DNF) est fixe si vous réalisez la plantation vous-même (5€/m) et permet donc de financer le remplacement des arbres morts ou de mettre en place des systèmes de protection des plants.
Si la plantation est réalisée par une entreprise, le montant de la subvention est augmenté de 50% (mais plafonné à 80% du montant total de la facture HTVA).
Contact : 063/45.74.77 ou contact@parcnaturel.be.
Le formulaire de demande de subvention ainsi qu’une notice explicative sont disponibles sur le site du Service Public de Wallonie.
- Encadrement des projets d’entretien de minimum 100m uniquement dans les zones agricoles sur les communes du Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier.
Subventions à l’entretien des haies

En 2023, le Parc naturel a obtenu un subside pour encadrer et mutualiser l’entretien des haies agricoles sur les 7 communes du Parc naturel (projet Yesweplant, Ministre Tellier). L’objectif de ce projet est d’entretenir les haies de manière plus respectueuse en évitant l’utilisation de matériel tel que des broyeurs qui éclatent les branches de sections trop importantes et offrent des paysages apocalyptiques. Les branches coupées seront valorisées sous forme de copeaux (BRF) ou de bois de chauffage.
Le projet sera mené à partir de l’automne 2023 en collaboration avec les services communaux et permettra de financer à 50% le coût de l’entretien.
- Encadrement des projets d’entretien de minimum 100m uniquement dans les zones agricoles sur les communes du Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier.
Restauration de la ripisylve

Ripisylve !? Voici un mot bien particulier ! Qu’est-ce que c’est ?
On appelle ripisylve les arbres qui bordent un cours d’eau. Par leurs racines, ils offrent des caches qui seront utilisées par les poissons, renforcent les berges et les protègent contre l’érosion. Par leur ombrage, ils protègent les cours d’eau du réchauffement et limitent les pertes par évaporation.
Tout comme pour les plantations des haies, il existe des subsides pour financer l’achat des plants. Le Parc naturel peut vous aider à les obtenir, concevoir votre projet et dans certains cas organiser un chantier participatif pour vous aider à planter !
Étant donné la présence du castor le long des cours d’eau, il est utile de protéger une certaine partie des arbres et/ou de choisir les essences les moins appétentes (aubépine, aulne glutineux, viorne obier, etc.).
La facture des arbres est prise en charge par vos soins et s’élève en moyenne à 0.75€/m pour un taillis linéaire simple rang (1 plant/2m). Le montant de la subvention du DNF est fixe si vous réalisez la plantation vous-même (1.5€/m) et permet donc de financer le remplacement des arbres morts ou de mettre en place des systèmes de protection des plants. Si la plantation est réalisée par une entreprise, le montant de la subvention est augmenté de 50% (mais plafonné à 80% du montant total de la facture HTVA).
Le formulaire de demande de subvention ainsi qu’une notice explicative sont disponibles sur le site du Service Public de Wallonie.
- Encadrement des projets de plantation de minimum 100m uniquement sur les communes du Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier.
Création de vergers

Récolter et consommer ses fruits en Ardenne, c’est possible ! Pommes, poires, prunes, noix… des fruits sains et savoureux, vous pouvez en produire chez vous moyennant un choix de variétés adaptées au sol et au climat, en verger hautes tiges ou moyennes tiges, le tout cultivé sans traitement phytosanitaire.
Vous souhaitez en savoir plus sur le choix des variétés, sur les bons gestes pour planter un arbre fruitier ou les modes de protection contre les dégâts des animaux ? Alors téléchargez la brochure suivante.
Et pour en savoir plus sur les subventions de la Région wallonne à la plantation de vergers de minimum 15 arbres hautes tiges, consulter le formulaire de demande de subvention et la notice technique.
Gestion des espèces exotiques envahissantes

Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont des plantes ou animaux qui ont été introduits volontairement ou non dans la nature. La plupart du temps, les plantes invasives proviennent des jardins des particuliers qui les plantent dans leurs parterres pour leur aspect esthétique.
Mais pourquoi ces plantes sont-elles problématiques ?
Toutes les plantes exotiques ne sont pas classées comme EEE. Elles le sont lorsqu’elles ont un développement particulièrement prolifique et des capacités de dispersion si efficace qu’elles peuvent coloniser rapidement une large gamme de milieu. Elles prennent alors la place de notre flore indigène qui constitue une source de nourriture ou un support de ponte pour un large panel d’organismes vivants dont notamment les insectes. Parmi les EEE majoritairement présentes sur le territoire du Parc naturel, citons les renouées asiatiques, la balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera) ou encore la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum).
Qu’en est-il des EEE animales ?
Sur le territoire du Parc naturel, on retrouve deux espèces animales particulièrement problématiques : le raton laveur (Procyon lotor) et le rat musqué (Ondatra zibethicus).
Le premier est particulièrement nocif pour notre faune indigène et particulièrement les espèces sensibles. De par son comportement omnivore, ses capacités d’évoluer dans tous les types de milieux et sa rapide prolifération, il va impacter les différentes espèces faunistiques de chez nous. Par ailleurs, il est un réservoir de maladie pour notre faune locale, domestique et pour nous, les humains. C’est notamment le cas de la baylisascariose du raton laveur provoqué par un nématode (sorte de minuscule ver parasitaire) qui n’est pas nocive pour lui mais qui peut provoquer des dégâts irréversibles au niveau des muscles et du cerveau chez les hôtes intermédiaires que nous sommes au même titre que tous les autres animaux infectés.
- ATTENTION
Ne nourrissez jamais cet animal et prévenez votre agent DNF local si vous constatez qu’une famille s’est installée dans votre jardin. Les ratons sont connus pour s’introduire habilement dans les maisons et y occasionner des dégâts, notamment dans vos frigos grâce à ses petites mains agiles !
Le rat musqué est quant à lui problématique au niveau des cours d’eau où il creuse des galeries déstabilisant les berges et où il s’attaque à la végétation aquatique indigène qui disparaît alors rapidement.